Pour ceux et celles qui auraient passé dans un hôpital ou dans une résidence dans la province de Québec, vous avez peut-être aperçu de la publicité pour les comités des usagers ou des résidents.
Je sais que le nom du comité d’usagers en anglais n’est pas génial (User Committee). Il ne faut pas blâmer le comité. Le nom lui est imposé par le système. J’imagine que les personnes qui ont choisi le nom ne savaient pas les connotations négatives que porte le mot USER en anglais.
Peut-être comme moi, vous vous êtes posé la question sur le rôle de ce comité. Je dois admettre que j’ai pris du temps pour le comprendre. Je me suis retrouvée sur un de ces comités tout à fait accidentellement et ce pendant trois ans. Grâce à cela je comprends mieux maintenant le rôle important qu’il joue.
Je suis triste à la réalisation que je n’étais pas au courant de ce qui était là pour nous soutenir pendant l’aventure médicale de mon mari.
Ces comités sont là pour accompagner le patient et sa famille dans les plaintes et font valoir les droits des usagers.
Mais quand nous faisons face à une situation médicale, où devons-nous aller pour apprendre à naviguer le système?
Au moins en partie, vous vous retrouvez de nouveau chez le Comité d’usagers ou le Comité des résidents. La plupart des gens qui investissent leur temps pour ce genre de groupe, le font parce qu’ils doivent naviguer le système comme vous. Ils sont là pour défendre les droits des usagers du système de santé. Il est possible qu’ils puissent vous expliquer comment aller chercher les services ou comment faire une plainte.
J’aimerais tant que les comités soient plus facile à trouver. La deuxième source de soutien peut être sous forme d’un travailleur social ou d’une travailleuse sociale.
La première fois que j’ai eu contact avec quelqu’un qui pratique ce métier, était environ six mois après la sixième opération au cerveau de mon époux. Il est probable qu’il y a toujours eu ces ressources mais je n’en ai eu connaissance que tout récemment.
Notre plus belle source de soutien dans l’aventure de mon mari, était les personnes que nous avons rencontrées sur notre chemin à l’hôpital. Je semble avoir un visage invitant et j’ai pu avoir un bon contact avec les gens que nous avons côtoyés pendant les deux séjours de sept semaines. J’ai pu partager avec ces gens qui vivaient leurs aventures aussi. Les autres séjours à l’hôpital était beaucoup plus court. Le résultat était que nous étions seuls pour gérer tout à la maison.
Si vous ne réussissez pas à retrouver des ressources, je voulais partager avec vous qu’au Québec il y a la RPCU (Regroupement Provincial des Comités d’Usagers) et le CPM (Conseil pour la Protection des Malades) qui pourraient possiblement vous diriger. Nous sommes aussi choyés avec l’Internet. En conséquent, les possibilités sont parfois trop nombreux. Il est possible de chercher des blogues ou des forums qui discutent comment vivre avec la nouvelle condition.
Parfois nous avons juste besoin de savoir que c’est possible.
Je vous invite tous à partager ce blogue dans l’espoir que cela pourrait aider quelqu’un qui commence son aventure.