La saison semble propice pour parler des anges qui traversent notre chemin. Je crois fondamentalement que la vie est remplie de doux moments et de gentilles personnes. Il est vrai que, quand nos vies sont bouleversées, il est parfois difficile de voir au delà des drames pour reconnaître ces petites beautés presque camouflées.
Un ange a traversé mon chemin il y a déjà 25 ans. Je ne suis pas certaine si je l’avais reconnu à ce moment là, mais maintenant je reconnais l’importance de cette personne et ce qu’elle a été en mesure de me donner.
C’était un moment où elle était fort occupée avec sa propre réalité à l’Institut Neurologique de Montréal quand elle nous a remarqué dans le début de notre aventure. Vous voyez, la dame en question était là pour son fils Michael. À ce moment là, il était à l’hôpital pour sa deuxième opération cérébrale. Sa mère restait dans la région de Montréal pour que Michael ne soit pas seul pour faire face à sa chirurgie. Son père a dû retourner aux États-Unis pour travailler.
La mère de Michael était formidable et forte. Elle ne s’énervait pas malgré tout ce qui se passait, même face aux choses les plus négatives. Elle semblait rester calme; au moins vu de l’extérieur. Elle s’attendait la même chose de son fils.
Je l’ai remarqué.
Je voudrais partager tout ce que je sais sur la dame qui m’a tant aidée…mais je ne sais pas grand chose. Je ne connais même pas son nom. Elle était la mère d’un jeune homme qui était à l’hôpital pour une chirurgie dans l’espoir que celle-ci arrêterait les crises d’épilepsie qui l’handicapait. Il était son petit dernier mais je ne retiens pas combien d’enfants qu’elle avait. Je me souviens seulement qu’elle en avait d’autres. Nous avons aussi vu son époux mais il devait retourner à l’état de New York dans son cabinet pour soigner ses propres patients.
J’ai vu la mère de Michael à plusieurs reprises pendant le séjour de sept semaines à J-M. Moi j’étais là à tous les jours pour voir mon amour. Elle était là pour son fils.
Peut-être qu’elle avait reconnu mon regard effrayé puisque je crois que c’est elle qui m’avait approchée. Peut-être qu’elle avait remarqué que je l’observais. Les sept semaines de séjour nous ont donné plusieurs occasions pour se parler.
De toutes les conversations que nous avions eu, celle que je retiens est quand la mère à Michael m’a expliqué comment trouver les médecins pour leur poser mes questions. Elle a expliqué la structure de cet hôpital. Semble-t-il qu’il y avait des rencontres à l’horaire pendant lesquelles les médecins discutaient des cas de patients. La mère de Michael m’a dit si je pouvais apprendre où les médecins se réunissaient, je pouvais m’y installer et attendre que les médecins sortent. À ce moment là, je pourrais m’avancer et poser les questions.
C’était des nouvelles pour moi que nous avions le droit de poser des questions Dans notre terreur, nous attendions les informations des médecins quand bon leur semble. Nous étions passifs et terroriser par la situation.
La mère de Michael nous a donné la permission d’avoir des questions et de donner voix à nos inquiétudes. Pour cela, je lui suis incroyablement reconnaissante. Elle était mon ange, probablement sans le savoir. Au gros minimum, elle ne comprend pas comment elle a change la façon que nous gérions notre situation.
Je n’ai pas seulement appris par son partage mais aussi en observant ses actions et ses réactions. Sa présence m’accordait un doux soutien.
J’ai voulu partager comme cette dame l’a fait. J’ai espoir que mon mari ou moi avons eu la chance de soutenir quelqu’un dans leur aventure. Comme nous sommes rarement à l’hôpital maintenant, je partage par l’intermédiaire du blogue dans l’espoir de rejoindre quelqu’un qui en aurait besoin. Soyez des nôtres pour “C’est la saison pour partager”.
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